Parler face aux institutions, la subjectivité empêchée, Langage et société n°158

Sous la direction de Marc Glady et Agnès Vandevelde-Rougale (2016)

« Le dossier est consacré à l’étude de la contrainte exercée sur la parole des sujets par certains dispositifs d’accompagnement, d’accueil ou de prévention, essentiellement liés aux politiques publiques. Qu’il s’agisse de l’aide à l’enfance, des maisons de retraite, de l’office d’accueil des réfugiés, des dispositifs managériaux de prévention du harcèlement moral au travail, ou encore de l’accompagnement à l’emploi, les institutions sollicitent la parole des acteurs ou des usagers. Mais, sous l’effet de diverses déterminations (politiques, idéologiques, sociales, organisationnelles), elles sont conduites à encadrer cette parole sous la forme d’attentes, de prescriptions, d’injonctions, de formatages. Dans ces conditions, il est impossible pour les usagers de travailler le sens de certaines dimensions de leur vécu. Entravés dans l’expression de leur subjectivité, ils peinent à trouver des issues à leur vécu de fragilité ou de souffrance. » (lien éditeur)

Les articles sont accessibles sur le portail Cairn.info.

Prix de l’Ecrit Social 2017 pour l’article de Marc Glady « « On va arrêter de se raconter des choses qui servent à rien ». Le barrage à la subjectivité dans les pratiques discursives d’accompagnement des évolutions professionnelles »