Perdersi o ritrovarsi? Navigare (serenamente) nella nostra angoscia quotidiana

Autore: Massimo Corsale (2017), Ed. Oèdipus, Salerno-Milano

 

“Ricostruzione filosofica del concetto di angoscia e della sua fenomenologia nelle varie epoche della storia dell’occidente, e soprattutto nella nostra post-industriale e post-moderna, accompagnata dall’analisi dei modici cui essa è stata tenuta sotto controllo nella storia, e delle difficoltà (ma anche delle chances)  di controllarla ai nostri giorni. Tra questi, ci si chiede quale ruolo possa ancora svolgere la religione. La trattazione è preceduta da un primo lungo capitolo dedicato alla costruzione fenomenologica del Sé implicante un ruolo decisivo dell’Inconscio.” (presentazione)

 

 

Résumé fait par l’auteur: S’EGARER OU BIEN RETROUVER SA VOIE? Maîtriser d’une certaine façon notre angoisse quotidienne (Massimo Corsale, édition OEDIPUS, Salerno- Milano, 2017)

Le thème que nous allons traiter ici c’est l’angoisse : c’est-à-dire cette sensation douloureuse qui découle à tout moment de quelque danger dont nous ne savons pas exactement si, ou à quel moment, ou bien dans quelle mesure nous devrons y faire face. Notre point de départ est offert par Kierkegaard, qui a focalisé le premier l’angoisse comme problème philosophique. Il l’a défini comme une sorte de vertige découlant de la multiplicité des possibilités entre lesquelles nous devons choisir à tout moment, bien que nous ne pouvons pas prévoir toutes les conséquences de notre choix. De ce point de vue-là on doit admettre que tout le monde, pendant toutes les époques de l’histoire, est destiné à souffrir cette angoisse : pourquoi donc aller justement parler de ça avec référence spécifique à notre temps ? C’est que dans toutes les phases de la civilisation occidentale jusqu’à la moitié du XXème siècle, les gens ont pu s’appuyer chaque fois à d’idées qui pouvaient détourner, dans quelque mesure, l’angoisse : telles que le fatum chez les Grecs et les Romains, la volonté de Dieu pendant le Moyen Age et plus en général chez les masses religieuses, les progrès de la science et des Lumières chez les modernes, la perspective du socialisme à l’âge de la lutte des classes, le développement économique et l’Etat-providence pendant la phase terminale de la société industrielle. Mais aujourd’hui, dans notre époque post- ou bien hyper-moderne, post-industrielle, post-idéologique, globalisée et sécularisée nous n’avons plus aucun point d’appui de ce type-là. Comment pouvons nous maîtriser notre angoisse quotidienne ? Après avoir dressé et analysé (dans le troisième chapitre) une liste des principaux facteurs de l’angoisse contemporaine, dans le dernier chapitre on a cherché d’analyser quelques possibles voies pour en sortir, y compris le rôle de la religion dans une société sécularisée. Mais en tout cas nous devons tenir compte de l’effondrement des corps sociaux, des solidarités traditionnelles : classes sociales, partis politiques et syndicats, communautés de voisinage, clans familiaux. Et donc chacun d’entre nous doit se charger de la responsabilité de construire son propre futur ainsi que de contribuer à la construction de celui de la collectivité. Les choix que nous allons faire dans notre vie privée, donc, devraient être vues comme chargées d’une valeur politique. Voila donc un beau terrain de travail pour la sociologie clinique.