Appel à communications: « La sociologie clinique et le politique. Des pratiques au carrefour de la recherche, de l’art et de l’intervention »

Appel à communications pour le Colloque International de Sociologie Clinique organisé les 22, 23 et 24 juin 2022 à Paris

Ce nouvel appel à communications annule et remplace l’appel à communications lancé en 2019 autour du thème des subjectivations contemporaines. Les communications acceptées à l’issue de l’appel à communications de 2019 pourront être actualisées par leurs auteurs en lien avec le présent appel à communications et faire l’objet d’une nouvelle proposition. Elles seront étudiées par le Comité d’organisation, comme toute autre proposition de communication.

Les propositions de communication doivent être adressées selon les modalités précisées ci-dessous,  d’ici le 15 mars 2022 (dernier délai).

Le Comité d’organisation prévoit un retour aux auteurs d’ici mi-avril 2022.

 

Le politique, conçu comme processus institué et instituant du pouvoir, organisation du vivre ensemble et tentative de « faire société », constitue un des objets privilégiés de la sociologie clinique. Elle a depuis sa fondation l’ambition de penser le sujet dans la cité (polis) et ses rapports à l’idéologie et aux pratiques de pouvoir instituées dans une perspective à la fois critique et d’émancipation.

La sociologie clinique s’appuie sur une prise en compte des articulations et intrications entre le psychique, le social et le politique qui lui permet de penser des processus complexes (Pagès 2007). Dans De la horde à l’État, Eugène Enriquez (1983) proposait ainsi une analyse clinique et critique des formes du pouvoir dans la société contemporaine, traitant des enjeux soulevés par les incidences de l’économique sur l’État, par le rapport au sacré, par les fondements inconscients du pouvoir ou par la servitude volontaire qui caractérisent aussi les sociétés démocratiques et la destructivité au cœur de la vie sociale contemporaine. Au travers d’une variété de terrains, la sociologie clinique a depuis, sans cesse, contribué à développer, à actualiser et à renouveler ces thématiques. Elle s’est attachée, notamment, à décrire les dérives de l’idéologie et des pratiques gestionnaires et du « Nouveau management public » dans la conduite de nos sociétés (Gaulejac 2005 ; Rouillard, Fortier, Montpetit, Gagnon 2009 ; Hanique 2004 ; Dujarier 2015) jusque dans nos universités (Gaulejac 2012 ; Guerrero, Foladori, Silva de los Rios 2019) et les risques que fait courir à nos démocraties le « désenchantement politique » qui en est le produit (Harlé 2010). Elle a, dans ses analyses, rappelé et démontré la nécessité de considérer le sujet politique dans sa complexité et avec son affectivité (Le Ven 2019), comme de prendre en compte l’importance des imaginaires sociaux et de leur intrication avec les problématiques subjectives (Giust-Desprairies, Faure 2015). Elle a poursuivi le questionnement du pouvoir en interrogeant ses fondements économiques, psychiques et idéologiques (Gaulejac 2005 ; Barus-Michel 2007) et en reposant la question de l’autorité et le sens du collectif dans des sociétés qui aspirent à la liberté et se fondent sur un individualisme dominant (Eraly 2016).

Avec et au-delà des constats critiques, la sociologie clinique a constamment réaffirmé la nécessité de se penser aussi comme une sociologie d’intervention qui a vocation à accompagner les sujets dans leur projet politique d’émancipation sociale (Herreros 2008 ; Cultiaux, Fugier, Léon 2020 ; Roche 2016). L’ouvrage coordonné par Jan Marie Fritz et Jacques Rhéaume (2014) permet ainsi de rendre compte de plusieurs initiatives associant recherche et intervention au sein et avec des communautés locales à travers le monde, tandis que l’ouvrage coordonné par Ana Maria Araujo et Fernando de Yzaguirre (2021) présente des expériences de recherche-intervention et des réflexions théoriques dans une perspective de transformation sociale, particulièrement en Amérique Latine. L’écoute clinique est une « écoute « politisée » » (Périlleux, Cultiaux 2009) des souffrances sociales et psychiques, qui contribue à « les rendre audibles » mais aussi à « réactiver le potentiel critique et créatif qu’elles recèlent », permettant que s’inventent de nouvelles démarches collectives. Dans une société « liquide »  (Bauman 2013) et paradoxale, les paradigmes qui fondent la pensée rationnelle sont pris en défaut pour saisir les faces obscures des phénomènes sociaux. L’art est alors une source d’inspiration pour approcher ces dimensions considérées comme irrationnelles, les comportements hors normes, les dimensions imaginaires et fantasmatiques de l’être de la société (Pittet 2020 ; Badache, Gaulejac 2021). Les démarches cliniques et artistiques ont bien des points communs. Ce sont deux démarches de recherche conjointes.

Plusieurs phénomènes sociaux, institutionnels, écologiques et symboliques remarquables imposent avec force de poursuivre ce travail. Sans prétendre à l’exhaustivité, nous pouvons par exemple relever, dans de nombreuses régions du monde, le retour ou l’installation de régimes autoritaires et de « démocratures » (Mermet 1987) qui conjuguent appui sur le fonctionnement démocratique et appui sur l’exaltation des nationalismes et la peur de l’autre, mais aussi sur la naturalisation de l’idéologie gestionnaire. Des acteurs et institutions politiques non-étatiques, qu’il s’agisse d’ONG, de mouvements citoyens décentralisés (printemps arabe, mouvement dit des gilets jaunes ou plus récemment les mouvements dits antivax/antipass…) ou d’entreprises privées (que ce soit par la promotion de la « responsabilité sociale des entreprises », par exemple, mais aussi via l’utilisation des données personnelles, ou plus traditionnellement, en lien à l’obtention de marchés) jouent un rôle de plus en plus central sur des questions proprement politiques. Parallèlement, les institutions traditionnelles du contrepouvoir, telles que les partis politiques, les syndicats ou la presse, voient décroître leur influence au profit de nouveaux acteurs s’appuyant notamment sur un usage intensif des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Les modes de régulation politique en sont nécessairement affectés et, désormais, l’autre tend moins à être considéré comme l’adversaire d’un débat démocratique que comme un ennemi dans un conflit identitaire (« terroriste », « complotiste », « populiste », ou encore « woke » ou « non woke » ou « non éveillé »…) (Cueille, 2020).

Que nous pensions par exemple aux réfugiés cherchant la sécurité ou de meilleures conditions d’existence, aux travailleurs en souffrance dépassés par les modes de management pathogènes qui s’imposent dans les entreprises, les administrations et les associations, ou à ceux.celles qui aujourd’hui encore doivent dissimuler leurs différences ou subir la violence, tous reflètent, à leur manière, cette impuissance des acteurs politiques et des modes de régulation démocratiques à s’emparer de questions fondamentales du « vivre ensemble ». Les radicalisations violentes (Gaulejac, Seret 2018) en sont une autre illustration.

Mais le politique ne se résume pas aux militants et politiciens ni aux modes de régulation institués. C’est un processus qui traverse également diverses pratiques dans l’emploi, l’art etc. « La sociologie clinique est aussi une « politique clinique », qui prend soin des hommes et femmes (l’individu-social) et de leurs institutions, telles que vécues historiquement par eux » (Le Ven 2019). L’objectif de ce colloque est de se saisir de cet enjeu du politique et de ces questions qui demeurent vives, avec les outils que nous procurent la sociologie clinique et plus largement, les approches cliniques en sciences humaines et sociales. Il s’agit, au départ de terrains de recherche originaux, d’en interroger les dynamiques profondes et les effets mais, également, de proposer des voies possibles de dépassement.

Les propositions de communication, émanant de chercheurs (débutants comme confirmés), intervenants et/ou praticiens, pourront ainsi s’intéresser au niveau organisationnel, comme considérer l’espace social « local » (Champagne, Bordet 2019) ou encore adopter une perspective plus globale. Elles s’inscriront de préférence dans un des axes de questionnement suivants, étant entendu que les propositions ne s’inscrivant pas dans l’un de ces axes devront néanmoins clairement exposer leur inscription dans la thématique générale du colloque :

Axe 1 : Pratiques politiques et démocratiques

Un premier axe propose d’approfondir l’analyse de la situation contemporaine et de nous demander de quelle manière la sociologie clinique peut contribuer à la pensée de la pratique politique en démocratie, comme à la pensée de la démocratie ou d’un « idéal démocratique ».

Comment, notamment, la sociologie clinique permet-elle de penser les processus en démocratie dès lors que les pratiques et institutions traditionnelles sur lesquelles les démocraties reposent font l’objet d’une défiance croissante ? Est-il pertinent d’analyser ces difficultés comme relevant d’une succession de crises (économiques, sécuritaires, migratoires, climatiques, sanitaires…) (Barus-Michel, Giust-Desprairies, Ridel 1996), d’épreuves temporaires dont on peut envisager le dépassement ? Devrait-on plutôt comprendre et expliquer les transformations institutionnelles à l’œuvre sans référence à un état antérieur supposé stable ou sans référence à un idéal démocratique, dont on pourrait peut-être entrevoir le dépassement ?

Au regard de ces questions sur la place des institutions et les rapports de pouvoir et d’autorité, comment se saisir du renouvellement des formes contemporaines d’actions citoyennes à visée instituante ? Jusqu’où peut-on y voir la marque d’un affranchissement (des partis, des appareils et des traditions politiques), d’une émancipation ou d’un exercice de la pensée critique ou, au contraire, d’une montée en importance de l’irrationnel, du rejet de l’altérité voire un affaissement de la pensée ? De quelle manière et à quelles conditions peuvent-elles réellement participer d’une transformation de nos sociétés ?

Axe 2 – Politiques de la subjectivation et subjectivations politiques

À la fois concept et objet empirique, la subjectivation désigne des processus sociopsychiques, dans l’action, notamment politique, qui peuvent aboutir à construire des sujets individuels et collectifs. Dans cette perspective, comment se saisir de la politisation des subjectivités citoyennes ?

Des pratiques inscrites dans des rapports de pouvoir tentent de se saisir de nos aspirations à la sécurité, à l’identité, à la liberté, à l’émancipation, à l’individualisme, parfois pour les retourner en système de domination – la saisie politique des enjeux sanitaires ou l’exaltation croissante des nationalismes dans la communication politique nous en offrent des exemples récents. Quelles analyses la sociologie clinique permet-elle de formuler à propos de ces pratiques ? À l’inverse, comment porter politiquement certaines souffrances qui se voient confinées au registre du personnel ou du subjectif (Périlleux, Cultiaux 2009 ; Gaulejac, Seret 2018) ?

Comment les transformations institutionnelles contemporaines et les enjeux écologiques, sociaux et existentiels travaillent-ils la subjectivation ? Et qu’en est-il des pratiques artistiques (Pittet 2020) ? Voit-on des « je » et des « nous » pensants et agissants, en réponse aux nouvelles déterminations sociales et politiques, permettant le surgissement de sujets collectifs autour d’un « nous » politique performatif ?

Quelles renormalisations et régulations politiques sont à l’œuvre, à bas bruit, dans l’activité quotidienne des femmes et des hommes, dans les pratiques sociales (travail social, soins, militance, éducation, production de biens et services marchands et non marchands, consommation…) ? Dans quels conflits et empêchements l’activité est-elle prise, avec quelles incidences sur l’action, la santé et les institutions ?

Axe 3 – Accompagner la politisation et contribuer à l’émancipation

Un troisième axe consiste à interroger la place et le rôle du chercheur ou de l’intervenant en sociologie clinique face aux enjeux que soulèvent les pratiques politiques contemporaines, qu’elles se situent du côté des institutions ou des citoyens.

Tout d’abord, si la recherche scientifique est bien une pratique sociale, le chercheur est nécessairement un acteur politique dont les conditions de production doivent aussi être prises en considération (Lhuilier 2009). Que pouvons-nous dire de la possibilité d’une recherche clinique et critique, dès lors que les nouveaux modes de gestion qui régissent désormais le champ académique incitent les chercheurs à aller chercher des ressources auprès de commanditaires privés et publics qui orientent l’agenda de recherche comme son déroulement, d’une part, et favorisent l’évaluation prescriptive, l’intensification, la culture de l’urgence et de l’excellence, l’émergence de tensions et de paradoxes… et, en réponse à ces injonctions, une production scientifique à visée objectiviste (Gaulejac 2012), d’autre part ? La sociologie clinique doit-elle, pour exister et agir, cultiver son « goût de l’indiscipline » ? Si oui, comment et à quelles conditions peut-elle exercer son influence ?

Ensuite, au-delà de ces considérations institutionnelles, de quelle manière une pratique clinique de recherche ou d’intervention peut-elle contribuer à mettre en place des espaces de démocratie (et quelle démocratie) ? En quoi cette posture particulière peut-elle servir un projet de dévoilement, de résistance mais aussi d’émancipation (Cultiaux, Fugier 2017) ? Quels dispositifs, quels outils théoriques ou méthodologiques peut-elle mettre au service de ce projet politique ? Avec quels effets ?

Enfin, si les cliniciens sont bien des sujets et des « sujettes » (Joseph 2019), des « intellectuels, qui se sentent responsables, hommes et non seulement chercheurs, sujets de désir et de droit pratiquant une sociologie clinique qui vient répondre aux désordres du monde, à l’inégalité sociale en exerçant une sociologie de l’intervention sociale et la recherche-action » (Enriquez 1996), à partir de quelle(s) histoire(s) s’emparent-ils de la question politique et de quelle manière cette implication sert-elle son projet critique ou de changement ? En d’autres termes, de quelle manière ces pratiques cliniques de recherche et d’intervention impliquent-elles le sujet-chercheur-intervenant comme la sujette-chercheuse-intervenante ?

 

Propositions de communication

Les communications auront lieu de préférence en français, mais pourront avoir lieu dans une autre langue (à préciser lors de la soumission de la proposition de communication).

Les propositions, rédigées en langue française, sont attendues pour le 15 février 2022 (un délai peut être accordé jusqu’au 15 mars 2022 dernier délai).

Elles comporteront :

– nom et prénom, affiliation institutionnelle, adresse e-mail,

– titre provisoire de la communication (dans la langue prévue pour la publication et en français)

– résumé de 1 000 signes maximum (en français)

– quelques références bibliographiques clés (3 à 8)

– précision du mode de communication préféré (présentiel à Paris ou distanciel via Zoom)

À adresser à l’adresse suivante : colloquesocioclinique@gmail.com

 

Comité d’organisation et Comité scientifique

Présentés sur : https://www.sociologie-clinique.org/france/colloque-international-sociologie-clinique-politique/

Références bibliographiques

(NB : Cet appel à communications ne constitue pas une revue de littérature. Les quelques références citées ici sont indicatives et non exhaustives)

Araujo Ana Maria, Yzaguirre (de) Fernando (dir.) (2021), Sociología Clínica. Reflexiones e investigaciones hoy, Siero-Asturias : Sapere Aude.

Badache René, Gaulejac (de) Vincent (2021), Mettre sa vie en jeux, Toulouse : érès.

Barus-Michel Jacqueline (2007), Le politique entre les pulsions et la loi, Toulouse : érès.

Barus-Michel Jacqueline, Giust-Desprairies Florence, Ridel Luc (1996), Crises : approche psychosociale clinique, Paris : Desclée de Brouwer.

Bauman Zygmunt (2013 [2005]), La vie liquide, Paris : Hachette Pluriel.

Champagne Bernard, Bordet Joëlle (2019), « Communauté et société », in Dictionnaire de sociologie clinique, sous la direction de Agnès Vandevelde-Rougale et Pascal Fugier, Toulouse : érès, p. 136-139.

Cueille Julien (2020), Le symptôme complotiste. Aux marges de la société hypermoderne, Toulouse : érès.

Cultiaux John, Fugier Pascal (dir.) (2017), Face à la domination : dévoiler, résister, s’émanciper, Paris : L’Harmattan.

Cultiaux John, Fugier Pascal, Léon Xavier (dir.) (2020), Démarches cliniques et émancipation : postures, méthodes et dispositifs, Paris : L’Harmattan.

Dujarier Marie-Anne (2015), Le management désincarné. Enquête sur les nouveaux cadres du travail, Paris : La Découverte.

Enriquez Eugène (1983), De la horde à l’État : essai de psychanalyse du lien social, Paris : Gallimard.

Enriquez Eugène (1996), « Présentation », Les cahiers du Laboratoire de changement social : Histoire de vie et choix théorique, Université Paris 7, n° 1.

Eraly Alain (2016), Autorité et légitimité. Le sens du collectif, Toulouse : érès.

Fritz Jan Marie, Rhéaume Jacques (dir.) (2014), Community Intervention : Clinical Sociology Perspectives, Springer.

Gaulejac (de) Vincent (2005), La société malade de la gestion, Paris : Seuil.

Gaulejac (de) Vincent (2007) « Aux sources de la sociologie clinique », in La sociologie clinique. Enjeux théoriques et méthodologiques, sous la direction de Vincent de Gaulejac, Fabienne Hanique et Pierre Roche, Toulouse : érès, p. 25-55.

Gaulejac (de) Vincent (2012), La recherche malade du management, Paris : Quae.

Gaulejac (de) Vincent, Seret Isablle (2018), Mon enfant se radicalise. Des familles de djihadistes et des jeunes témoignent, Paris : Odile Jacob.

Giust-Desprairies Florence, Faure Cédric (2015), Figures de l’imaginaire contemporain, Paris, Éditions des Archives contemporaines.

Guerrero Patricia, Foladori Horacio, Silva de los Rios Maria Cristina (2019), « Enseignants et Néoliberalisme », in Dictionnaire de sociologie clinique, sous la direction de Agnès Vandevelde-Rougale et Pascal Fugier, Toulouse : érès, p. 240-243.

Hanique Fabienne (2004), Le sens du travail, Toulouse : érès.

Harlé Aude (2010), Le coût et le goût du pouvoir : le désenchantement politique face à l’épreuve managériale, Paris : Dalloz.

Herreros Gilles (2008), Au-delà de la sociologie des organisations. Sciences sociales et intervention, Toulouse : érès.

Joseph Rose-Myrlie (2019), « Genre et sexe », in Dictionnaire de sociologie clinique, sous la direction de Agnès Vandevelde-Rougale et Pascal Fugier, Toulouse : érès, p. 295-298.

Le Ven Michel Marie (2019), « Intervention clinique et champ politique », in Dictionnaire de sociologie clinique, sous la direction de Agnès Vandevelde-Rougale et Pascal Fugier, Toulouse : érès, p. 380-383.

Lhuilier Dominique (2009), « Clinique et politique », in Destins politiques de la souffrance, sous la direction de Thomas Périlleux et John Cultiaux, Toulouse, érès, p. 159-174.

Mermet Gérard (1987), Démocrature: Comment les médias transforment la démocratie, Paris : Aubier.

Pagès Max (2007), « L’électron libre de la psychosociologie » (entretien avec Gilles Arnaud et Francis Pavé), Gérer & Comprendre, n°90, p. 4-19.

Périlleux Thomas, Cultiaux John (dir.) (2009), Destins politiques de la souffrance, Toulouse : érès.

Pittet Christophe (dir.) (2020), À quoi sert (encore) l’art en temps de crise ?, Paris : L’Harmattan.

Roche Pierre (2016), La puissance d’agir au travail. Recherches et interventions cliniques, Toulouse : érès.

Rouillard Christian, Montpetit Éric, Fortier Isabelle, Gagnon Alain-G. (2009), De la réingénierie à la modernisation de l’État québécois, Presses de l’Université Laval.